Les écoles d’aujourd’hui :

L’école maternelle (rue Fernand Lamaze) :

L’école élémentaire Barrouquère-Theil (rue André Fourcade) :

juste à côté de la Mairie

Le bâtiment a été reconstruit en 2013 à cause de la fusion de deux écoles, décidée en 2011.

L’école Jean-Jaurès (avenue Henri Barbusse) :

à côté du stade

Une école fermée récemment, en 2013

Suite à la fusion des deux écoles élémentaires décidée en 2011, ce bâtiment a été rattaché à l’école élémentaire Barrouquère-Theil de 2011 à 2013 pour ensuite être fermé en 2013. On peut supposer que le bâtiment sera réhabilité pour des associations ou des logements.

Soues

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Depuis le 6 novembre 2017, l’école maternelle accueille à l’entrée une sculpture de Marc Cénac : La Famille.

Depuis le 6 novembre 2017, l’école élémentaire accueille à l’entrée une sculpture de Marc Cénac : Le Penseur.

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Photos de classe :

Photo de classe 1952.

Photo de classe 1983.

Photo de classe 1991.

Photo de classe 1968.

Photo de classe 1984.

Histoire des anciennes écoles.

Cette partie a été réalisée avec l’aide de Pierre Ducos que nous remercions.

Il existait autrefois une école des garçons (aujourd’hui mairie) et juste à ses côtés plus au nord une école des filles (aujourd’hui disparue).

Extrait de la monographie communale de 1887.

La Mairie-Ecole vers 1930. C’était le bâtiment pour l’école des garçons.

Le même bâtiment en 2011.

Les entrées pour les deux écoles.

L’emplacement actuel de l’ancienne école des filles.

Pierre Ducos a habité dans cette école de 1934 à 1941. Il nous apporte les renseignements suivants : « La première école a probablement été installée dans une ferme, peut-être représentée sur le cadastre napoléonien (1806). On peut penser qu'il s'agissait, comme pour la plupart des fermes du village, d'une maison de maîtres, avec un étage (celle de la carte postale), et deux corps de bâtiment sans étage. L'un adjacent à l'est, l'autre dans la cour nord, contre la route. En 1887, il y avait bien une école de une classe de garçons et une classe de filles, avec un instituteur et une institutrice logés. La classe de garçons était aussi la classe de la mairie et devait occuper le bâtiment adjacent à l'est, la classe de filles étant dans le bâtiment de la cour nord. Ma mère a été nommée en 1934 directrice de l'école de filles, qui venait sans doute d'être agrandie d'une salle neuve pour les plus grandes, sur le bord nord de la cour nord. J'avais deux ans. L'école de garçons était dirigée par Alphonse Rouch. Son épouse s'occupait de la classe enfantine, avec garçons et filles. Mon père était instituteur à l'école Voltaire à Tarbes. Au début, le logement des deux couples d'instituteurs était en cours d'aménagement dans le bâtiment à étage et les deux premières années furent dans des conditions de logement précaire, mais provisoire. Un terrible orage de grêle en 35 ralentit un peu les travaux, toutes les toitures du village avaient été endommagées. Quoiqu'il en soit, à la rentrée de 1936, les deux couple d'instituteurs purent s'installer dans leur logement définitif. Par la suite, enfin, un petit bâtiment fut construit pour le dispensaire. Je ne sais pas depuis quand le couple Rouch était sur place, mais certainement avant la famille Ducos. Mes souvenirs sont assez précis pour que je puisse faire le plan de l'ensemble de ce groupe scolaire, disons tel qu'il était en 1937. Alphonse Rouch était un sportif. Il avait été dans l'équipe du Stado, à un poste d'avant, qui avait remporté le championnat de France en 1920. Il développa autant qu'il le put les activités physiques de la classe des garçons. Dans le pré, il fit une piste cendrée pour nous faire courir et fit poser deux poteaux de basket. Nous pratiquâmes ainsi un sport nouveau, le basket sur gazon. Il fit aussi un portique d'agrès, avec corde lisse, corde à noeuds, trapèze, anneaux et balançoire! Assez tourné vers les actions sociales, il nous fit des séances de cinéma dans la salle de classe mais aussi pour le village dans la cour sud. C'était le début du parlant, et le son était évidemment très mauvais. D'ailleurs, c'était en anglais et les gens parlaient tout le temps. Ce furent de grands moments, mais l'Europe s'écroulait. J'ai le souvenir d'avoir entendu chevroter le Maréchal, pendant qu'il commençait à rafler les juifs après avoir serré la main du Führer. Le Docteur Guinier venait faire la visite médicale des écoliers et nous vaccinait (contre la dyphtérie, terreur des mères, et la variole, bien entendu). Son cabinet était à Séméac, dans une petite rue qui porte aujourd'hui son nom: résistant, il fut arrêté, déporté à Buchenwald et ne revint jamais. Pendant l'hiver 40, deux régiments vinrent successivement cantonner dans l'école: un régiment d'artilleurs puis des aviateurs. Ils partirent en mai. Je trouvais un casque et un fusil oubliés. Je m'en coiffai et présentai les armes. Coïncidence, c'était en juin 40. En août, une nuit, un petit avion, partit, sans doute pour Londres, de l'aérodrome de Laloubère avec deux jeunes hommes à bord. Il s'écrasa en flammes pendant la nuit, après avoir cherché en vain à se poser. J'ai vu l'épave calcinée de l'avion, sur la route de Laloubère, à la sortie de Soues. 20 m plus loin, il y avait une mare qui aurait pu leur sauver la vie. Aujourd'hui, entre deux villas, il y a un petit monument avec leur nom. A l'automne 41, nous avons déménagé pour l'école Michelet, dont ma même avait été nommée directrice. L'Europe continuait à s'écrouler. »

Plan explicatif réalisé par Pierre Ducos.