Cette page a été réalisée avec l’aide de Daniel Mur que nous remercions.
Ecole des garçons vers 1910.
Première photo de classe (1957) dans la nouvelle école. La mixité n’est pas encore
de mise.
La nouvelle école primaire ouvre en octobre 1957 rue Jean-Zay (architecte Raoul Fourcaud
de Tarbes). L’architecte avait dessiné également le bâtiment des archives départementales
à côté de la Préfecture, et le centre de santé entre l’Ormeau et le centre-ville
de Tarbes.
Le bâtiment, indiqué par une flèche rouge, comprend deux écoles. Il y avait l’école
des filles et l’école des garçons. Une murette et un portail (fermé à clé) assuraient
la séparation des filles et des garçons qui ne pouvaient se parler qu’à travers à
un grillage. Le bâtiment au premier plan était l’école maternelle du centre (appelée
ensuite maternelle Ravel).
Bâtiment Mairie-Ecole vers 1955. Aujourd’hui, c’est encore la Mairie. C’était uniquement
l’école des garçons avec trois classes. Sur la fin, suite aux effectifs grandissant,
une quatrième classe, souvent un cours double, était située en face, au rez-de-chaussée
du centre Albert-Camus.
L’école des filles était située rue Georges Clémenceau. Elle abrite aujourd'hui l'école
de musique Joseph-Kosma. Elle servit aussi de CEG (collège d’enseignement général),
devenu CES (collège d’enseignement secondaire) Paul-Valéry de 1959 à 1970 (Photo
2013).
Photo de classe 1959-1960 devant l’école maternelle (directrice Mme Clément dont
c’était la dernière année avant la retraite).
L’ancienne école maternelle du centre est aujourd’hui le centre de loisirs « Lous
limaquès ».
Photos 2014 de l’ancienne école maternelle. A noter la présence à l’entrée d’un bas-relief
sur le thème des fables de La Fontaine (lièvre et tortue, loup et agneau, cigale
et fourmi, renard et cigogne).
Avec l’arrivée de la mixité, les écoles primaires ont été nommées Montaigu (ancienne
école des filles) et Arbizon (garçons) :
Les instituteurs en 1960. De gauche à droite MM. Verdier, Ducor, Serin, Parme, Baylac,
Arbouille.
Photo de classe 1968, classe de M. Arbouille.
L’école de l’Arbizon en 2012.
La nouvelle école maternelle Jean Bousquet - photo 2012.
Deux autres anciennes écoles maternelles :
La première école maternelle Jean Bousquet était située au Bout-du-Pont. C’est aujourd’hui
le service des Eaux Adour-Coteaux (photo 2014).
Jean Bousquet était l’ancien directeur du collège (CEG). On le surnommait aussi « Bouffarde »
car il fumait la pipe. Ce monsieur faisait partie du conseil municipal et habitait
au Bout-du-Pont (route de Toulouse, avenue François-Mitterrand ) à coté de la boulangerie.
L’ancienne école maternelle Beaulieu (ou baticoop) ne comportait que deux classes
en préfabriqué. Elle a fermé aussi en 2007. Elle devait être détruite mais on en
a fait une école de danse et une école d'art « les Esquisses » ou les enfants du
primaire peuvent faire de la peinture - photos 2014.
Pour mieux se situer, voici un plan de 1992 (modifié en 2014). La zone verte est
l’ancienne prairie Lampre. On y a construit le lotissement appelé « Bati Coop »,dans
les années 60, puis le collège. C'était un pré qui appartenait à M. Lampre propriétaire
de la clinique. Actuellement c'est la Clinique Psychiatrique Lampre-Caussade.
Lu dans La Dépêche, le 1er janvier 2013 :
Séméac. Belles retrouvailles, 46 ans après, à l'école Montaigu - Le contexte de ces
retrouvailles 46 années après… des galapiats de la classe de CE1 en 1966 école primaire
de garçons. Voici ce que retrace Michel Abeilhé, l'organisateur : « Depuis le temps,
mais il n'est jamais trop tard pour bien faire, notre rencontre peut se réaliser
d'ici la fin de l'année. 46 ans après, pour la plupart d'entre nous, nous avions
8 ou 9 ans et nous étions potaches sur le même banc à l'école, en CE1 ou CE2, dans
la classe de M. Serin. Une photo immortalise notre petite classe. Vous y êtes, c'est
sûr. On était copain ou pas, nous avons pratiqué cette cour de récréation, pour certains
d'entre nous durant les cinq années du primaire. Nous nous sommes perdus de vue,
nos routes se sont croisées, puis à nouveau dispersées. Aussi, depuis le temps que
quelques-uns en parlent, je vous propose de nous réunir autour de M. Serin. Il est
âgé de 93 ans, toujours vif et alerte, il a une très bonne mémoire et se rappelle
bien des anecdotes de cette époque. Il était enthousiaste et heureux de participer
à cette inédite rencontre ».
Au programme, rendez-vous à 10 h 30 sous le préau de l'école primaire, visite obligée
de la classe, photo de groupe, puis repas en commun dans un restaurant le midi, à
l'Escargolier. Cet événement s'est déroulé en toute simplicité et sans prétention,
il a été convivial et chaleureux. Pour la classe du cours élémentaire, tous les élèves
ont été identifiés par Michel Abeilhé, 2 restent introuvables : Philippe Brosset
et (?) Cantaléjo, 3 autres sont, hélas ! décédés. À la veille de Noël, ce fut un
beau cadeau pour leur enseignant de l'époque et pour eux aussi de se retrouver ensemble,
comme les copains qu'ils étaient avant, dans cette belle école et dans leur classe
avec un homme qu'ils estiment toujours pour l'enseignement qu'il leur a prodigué.
Jean-Pierre Duluc.
Enfin, notez que l’ancienne cantine des écoles était située rue Victor-Hugo (une
autre entrée existe Impasse Edouard Dallas). C’est devenu le « Relais Assistantes
Maternelles » - photos 2014.
Fin de la construction de la nouvelle école primaire (grand bâtiment, filles et garçons
séparés) en 1956-57.
Le quartier des écoles de Séméac, en 2023.